La reprise des croisières Costa sous haute surveillance
LLe naufrage de Costa Concordia a duré exactement cinq mois avec des bilans très lourds. Après ce sinistre, les clients ont perdu toute confiance à la compagnie, car la sécurité n’était plus une réalité. Il revient donc à la compagnie de prendre de nouvelles dispositions pour rétablir l’ordre. Dans cet article, vous découvrirez les mesures de surveillance prises pour la reprise des croisières Costa.
Plan de l'article
Voici la première disposition prise par la compagnie pour rétablir la confiance avec les clients. La Costa Fascinosa a été lancée avec un budget de plus de 500 millions d’euros. La compagnie a aussi rénové le Costa NeoRomantica ayant coûté près de 90 millions d’euros. Toutes ces dispositions ont été prises par Costa en vue de justifier sa capacité d’innovation. Cela lui permet également d’accueillir plus de voyageurs avec les paquebots plus sécurisés.
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Tous les navires ont repris normalement à Costa, mais cette fois avec beaucoup d’exigence. Le déplacement de ces immeubles flottants représente un enjeu majeur pour Costa qui est à la recherche d’un chemin de croissance en permanence. Pier Luigi Foschi, CEO et président de la compagnie a confié que Costa prend de nouvelles décisions chaque année pour redonner second souffle aux navires et enregistrer des niveaux de réservation supérieurs.
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De nouvelles dispositions de sécurité
L’une des mesures les plus importantes prises pour renforcer la sécurité des passagers est l’installation des dispositifs GPS. Plusieurs autres actions ont été lancées à cette occasion. Il s’agit en particulier de la formation des passagers aux recours envisageables en cas d’urgence. Autrement dit, ceux-ci auront l’aptitude nécessaire pour se défendre en cas de sinistre ou d’écroulement. Néanmoins, la formation des équipages était sévèrement repoussée après l’accident de Concordia.
Par ailleurs, l’Allegra ne prendra pas autant d’importance dans les prochains mois par rapport aux autres années. e paquebot quitte sa flotte et beaucoup de choses ont changé pour la sécurité de l’équipement et celui des voyageurs. En dehors des conditions de voyage après l’avarie, le parcours du navire fait encore plus débat : il a été mis à l’eau en 1969 avant de se transformer progressivement. En 1992, sa silhouette était le symbole de la dérive. Un débat a été ouvert ensuite en ce qui concerne l’état des navires aux aspects particuliers.
Des mesures de dédommagement à l’égard du naufrage de 2012
Les réparations après le naufrage de 2012 n’étaient pas aussi faciles. L’un des passagers rescapés avait même l’intention de prolonger la peine assignée au commandant du Concordia. En effet, elle estimait qu’il était à l’origine de cette erreur humaine qui a viré au drame. Mais le capitaine en question, Francesco Schettino a perdu son agrément de commander les navires de croisière. Ces dispositions ont été prises à la Cour de cassation en Italie et continuent de poser des soucis à Costa.
Pour camoufler la situation, la compagnie a consacré un budget d’indemnisation allant jusqu’à 2 milliards d’euros pour 235 passagers français. Ceci lui laisse la possibilité de se justifier en justice. Les administrateurs de l’entreprise ont également décaissé des fonds importants pour la défense et la prise en charge des frais d’expertise des juristes.
Avec toutes ces mesures de sécurité, la compagnie garantit une sécurité optimale des voyageurs pour les prochaines croisières.