Ouverture du col du Galibier : histoire et anecdotes méconnues

Le col du Galibier, ce géant des Alpes culminant à 2 642 mètres, a toujours fasciné les amateurs de cyclisme et d’aventure. Ouvert en 1876, ce col a vu passer des générations de passionnés, mais peu connaissent les histoires qui l’entourent. Par exemple, en 1911, lors de sa première inclusion dans le Tour de France, seuls trois cyclistes ont réussi à atteindre son sommet sans poser pied à terre, un exploit légendaire à l’époque.

Une autre anecdote intrigante remonte à la Seconde Guerre mondiale, lorsque des résistants utilisaient les passages escarpés du Galibier pour échapper aux patrouilles ennemies. Chargé d’histoire et de secrets, ce col continue de captiver ceux qui empruntent ses routes sinueuses.

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Histoire du col du Galibier : des origines à nos jours

Le col du Galibier, situé entre les départements des Hautes-Alpes et de la Savoie, est un passage emblématique de la Route des Alpes. Son histoire débute au XIXe siècle avec l’aménagement de cette route, classée le 5 avril 1912, visant à relier les vallées alpines françaises.

Le tunnel du Galibier

L’une des infrastructures marquantes de cette région est le Tunnel du Galibier, inauguré en 1891. Long de 363 mètres, ce tunnel permet de franchir le col en hiver, lorsque les conditions climatiques rendent la route impraticable. Situé sous le col, il constitue une prouesse technique pour l’époque.

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Réouvertures et rénovations

Le col du Galibier connaît régulièrement des périodes de fermeture en raison des conditions climatiques. La réouverture annuelle, prévue cette année pour le 26 juin 2024, est toujours un événement attendu par les cyclistes et les touristes.

• Altitude : 2645 m
• Longueur du tunnel : 363 mètres
• Date de classement de la Route des Alpes : 5 avril 1912
• Date prévue de réouverture : 26 juin 2024

La Route des Alpes, qui inclut le col du Galibier, est non seulement une voie stratégique mais aussi un itinéraire touristique prisé, offrant des paysages époustouflants et des défis sportifs de haute volée.

Anecdotes méconnues et faits insolites

Le col du Galibier, haut lieu des Alpes françaises, regorge d’anecdotes méconnues et de faits insolites. Saviez-vous que le célèbre alpiniste britannique W. A. B. Coolidge évoquait déjà, à la fin du XIXe siècle, les difficiles « breaks du Lautaret à Saint Michel de Maurienne » ?

Personnalités et contributions

Le général Berge, alors gouverneur de Lyon et organisateur des troupes alpines, joua un rôle déterminant dans la promotion de cette région. Le Touring-club de France, sous l’égide de Léon Auscher, n’hésita pas à octroyer 5 000 francs pour l’amélioration de la route d’accès au col.

• Adolphe Joanne : auteur de l’Itinéraire descriptif et historique du Dauphiné
• Henri Ferrand : rédacteur d’un livret sur le Galibier
• Paul Joanne : auteur du guide Savoie

Publications et soutiens

Le Ministère de la Guerre, par le biais de son Service spécial de géographie, édita un fascicule intitulé Voies de communication de la Maurienne. La Société des Touristes du Dauphiné, quant à elle, publia les écrits de W. A. B. Coolidge, témoignant de l’intérêt grandissant pour cette région.

Le col du Galibier ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans les contributions de ces personnalités et organisations. Leur dévouement et leurs écrits ont permis de mettre en lumière les richesses et les défis de cette route alpine, la rendant ainsi célèbre auprès des aventuriers et des passionnés de montagne.

L’impact de l’ouverture du col sur le cyclisme et le tourisme

L’ouverture du col du Galibier a eu un effet retentissant sur le monde du cyclisme et du tourisme. En 1911, le Tour de France franchit pour la première fois ce col emblématique, marquant le début d’une longue histoire entre cette course mythique et le Galibier. Depuis, ce col a été franchi à plus de 60 reprises par les coureurs du Tour de France.

Chaque passage du peloton sur le Galibier est un événement en soi. Le 2 juillet 2024, les cyclistes graviront à nouveau ce col légendaire, offrant aux spectateurs un spectacle époustouflant. La montée du Galibier est synonyme de défis, de dépassement de soi et d’exploits sportifs.

Initiatives locales et tourisme

Les Cyclotouristes Grenoblois, avec Gustave Darchieux à leur tête, ont créé en 1936 le Brevet de Randonneur des Alpes. Cette initiative a renforcé l’attrait du col pour les cyclistes amateurs désireux de se mesurer aux géants des Alpes. Le brevet attire chaque année de nombreux passionnés, contribuant à l’essor du tourisme cycliste dans la région.

• Lautaret et Valloire : ces deux localités, connectées au col du Galibier, bénéficient largement de l’afflux de cyclistes et de touristes. Les infrastructures locales ont été améliorées pour accueillir ces visiteurs, augmentant ainsi l’offre de services et d’hébergements.
• Souvenir Henri Desgrange : un monument érigé en hommage au créateur du Tour de France se trouve au sommet du col, rappelant à tous les visiteurs l’importance de ce lieu dans l’histoire du cyclisme.

Le col du Galibier est effectivement devenu un passage incontournable pour les amateurs de cyclisme de montagne, attirant chaque année des milliers de visiteurs en quête de défi et d’aventure.